EN RÉSUMÉ :
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Face à des carrières marquées par de faibles salaires ou des interruptions d’activité, beaucoup de retraités perçoivent une pension modeste. Pour éviter qu’ils ne se retrouvent avec des revenus trop bas, le système de retraite français prévoit le minimum contributif (MICO) : un dispositif qui vient compléter les petites pensions lorsque certaines conditions sont réunies. En 2025, il permet à des centaines de milliers de retraités de voir leur pension de vieillesse revalorisée.
Dans cet article, CetteFamille, entreprise de l’économie sociale et solidaire spécialisée dans l’habitat partagé pour seniors, fait le point sur les conditions d’attribution, les montants et les démarches à entreprendre pour vérifier vos droits.
Qu’est-ce que le minimum contributif ?
Le minimum contributif est un complément de retraite destiné aux personnes qui ont cotisé toute une carrière mais perçoivent une petite pension de base.
Il ne s’agit pas d’une allocation sociale comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), mais bien d’un droit lié aux cotisations. En clair, si vous avez travaillé et cotisé un certain nombre de trimestres, votre pension est relevée afin de garantir un revenu minimum.
Ce dispositif concerne essentiellement les salariés du régime général et de certains régimes alignés (artisans, commerçants, salariés agricoles).
Qui peut bénéficier du minimum contributif en 2025 ?
Le minimum contributif ne concerne pas tous les retraités. Pour en bénéficier, il faut répondre à certaines conditions liées à la carrière, à la durée d’assurance et au régime dont on dépend. Voici ce qu’il faut savoir.
Quelles sont les conditions de carrière ?
Pour bénéficier du minimum contributif, il faut :
- avoir liquidé sa retraite à taux plein (par l’âge ou par la durée d’assurance),
- relever d’un régime éligible (régime général, régimes alignés),
- avoir une pension de base faible inférieure à un certain plafond.
Le dispositif ne s’applique pas si vous partez à la retraite avec une décote.
Le cas des carrières courtes ou incomplètes
Si vous n’avez pas validé la durée d’assurance requise (nombre de trimestres), vous partez à la retraite avec une décote et ne pouvez pas bénéficier du minimum contributif.
En revanche, même avec une carrière incomplète, dès lors que vous atteignez l’âge légal et le taux plein automatique, vous pouvez percevoir le MICO.
Quel est le montant du minimum contributif en 2025 ?
Le minimum contributif varie en fonction de la carrière, du nombre de trimestres cotisés et du total des pensions perçues. En 2025, plusieurs seuils et plafonds permettent de déterminer combien chaque assuré peut toucher.
Montant de base du minimum contributif
En 2025, le montant de base du minimum contributif est fixé à 747,69 euros bruts par mois.
Ce montant, qui peut être majoré pour les assurés ayant validé au moins 120 trimestres cotisés, évolue chaque année en fonction de la revalorisation des pensions de retraite de base (CNAV, régime général, MSA…), elle-même indexée sur l’inflation.
Au 1ᵉʳ janvier 2025, les retraites de base ont été revalorisées de +2,2 %, conformément à l’indice des prix à la consommation hors tabac publié par l’INSEE pour l’année 2024.
Majoration en cas de 120 trimestres cotisés
Lorsque le retraité a cotisé au moins 120 trimestres effectifs, le minimum contributif est majoré et peut atteindre environ 893,66 euros bruts par mois en 2025. Cette majoration récompense les assurés ayant validé de longues périodes de travail et de cotisations.
Le plafond de retraite total à ne pas dépasser
Le minimum contributif n’est accordé que si le total de vos pensions de retraite (base et complémentaire) ne dépasse pas un certain plafond, fixé à 1 394,86 euros bruts par mois en 2025. Au-delà, vous ne pouvez pas en bénéficier.
| LE SAVIEZ-VOUS ? D’après les statistiques de l’Assurance retraite, au 31 décembre 2024, 31,3 % des retraités du régime général de droit direct — soit environ 4,6 millions de personnes — bénéficiaient du minimum contributif. Parmi eux, 42 % étaient des femmes, contre 18 % des hommes. |
Le minimum contributif est-il versé automatiquement ?
Lors de votre départ à la retraite, votre caisse d’assurance vieillesse calcule automatiquement vos droits. Vous n’avez pas de demande spécifique à faire. Toutefois, en cas d’erreur ou de carrière mal reconstituée, le calcul peut être faussé.
Comment faire recalculer votre droit au minimum contributif ?
Si vous constatez que votre pension est trop faible ou que des trimestres n’ont pas été pris en compte, vous pouvez demander un recalcul à votre caisse. Une révision peut intervenir si vous apportez des justificatifs de périodes validées (salariés, chômage, maternité, service militaire, etc.).
Est-il possible de cumuler le minimum contributif avec d’autres aides ?
Le minimum contributif peut être cumulé avec :
- la retraite complémentaire (sous réserve du plafond global),
- l’ASPA, si vos ressources sont très faibles,
- certaines aides sociales locales, comme l’aide sociale à l’hébergement (ASH).
Quels sont les effets du minimum contributif sur la succession ?
Contrairement à l’ASPA (anciennement appelée minimum vieillesse), le minimum contributif n’est pas récupérable sur la succession. Vos héritiers n’ont donc pas à rembourser les sommes perçues.
Quel rôle peuvent jouer les aidants dans cette démarche ?
Les proches aidants peuvent accompagner les retraités dans :
- la constitution du dossier de retraite,
- la vérification des trimestres validés,
- la demande de recalcul en cas d’erreur.
Ils jouent un rôle essentiel pour s’assurer que la personne âgée bénéficie bien de tous ses droits.
| LE CONSEIL CETTEFAMILLE Avant de demander votre retraite, prenez le temps de vérifier vos périodes cotisées et vos trimestres validés sur votre relevé de carrière en ligne sur lassuranceretraite.fr. Une simple erreur de trimestre peut vous priver du droit au minimum contributif ou réduire son montant. Si vous constatez une incohérence, demandez une rectification auprès de votre caisse avant le dépôt de votre dossier : c’est le meilleur moyen de sécuriser vos droits et de percevoir la retraite qui vous revient. |
FAQ
Vous vous posez d’autres questions sur le MICO. CetteFamille vous répond.
Le minimum contributif concerne-t-il les régimes spéciaux ?
Non, il s’applique uniquement au régime général et aux régimes alignés.
Plus précisément, il s’applique aux pensions de retraite relevant de l’Assurance retraite (salariés du secteur privé, agents contractuels de la fonction publique, chefs d’entreprise, conjoints collaborateurs, artisans, commerçants, industriels…) et de la Mutualité sociale agricole (MSA).
Est-il possible de toucher le minimum contributif en vivant à l’étranger ?
Oui, tant que la pension est versée par un régime français et que vous remplissez les conditions.
Le minimum contributif est-il imposable ?
Oui, comme toute pension de retraite, il est soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Peut-on cumuler emploi et minimum contributif ?
Oui, le cumul emploi-retraite est possible, mais vos revenus totaux ne doivent pas dépasser certains plafonds.
Quel est le montant du minimum contributif en 2025 ?
Le montant est de 747,69 € brut par mois, avec majoration possible jusqu’à 893,66 € brut pour ceux qui ont cotisé au moins 120 trimestres.
Quel est le minimum contributif net ?
Après prélèvements sociaux, le montant net est généralement inférieur de 8 à 9 % au brut, soit environ 680 € à 810 € net par mois en 2025.
Les avantages du réseau Cette Famille
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Sources externes :
