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Nouveau confinement et accueil familial

Reconfinement et accueil familial

Suite au reconfinement de la population le 30 octobre 2020 à cause de l’importante accélération de l’épidémie de COVID-19 qui touche l’ensemble des régions, les accueillants familiaux sont appelés à maintenir la plus grande vigilance auprès des personnes à risques de formes graves, notamment les personnes âgées de 65 ans et plus et les personnes atteintes de maladies chroniques, parmi lesquelles survient le plus grand nombre de décès dus à la COVID-19.

Quelles sont les précautions à prendre pour les résidents qui s’absentent en journées ?

Pour les personnes accueillies qui s’absentent en journée du domicile de l’accueillant familial pour une activité ou un accueil externes (ESAT, accueil de jour…), la conduite à tenir doit être définie sous la responsabilité de chaque département, en tenant compte de la situation épidémiologique sur le territoire et des stratégies générales définies pour la prise en charge et l’accompagnement des personnes âgées et des personnes en situation de handicap et plus particulièrement des mesures applicables aux ESAT et aux accueils de jour.

Un accueillant peut-il contractualiser avec un nouvel accueilli ?

Oui, de nouveaux résidents peuvent entrer en accueil familial pendant le nouveau confinement. Des règles supplémentaires doivent être appliquées pour éviter toute intrusion ou propagation du COVID-19 au sein de la famille d’accueil.

C’est pourquoi, dans le cadre d’un nouvel accueil, doit être mis en place : 

  • Un test de dépistage RT-PCR est à effectuer par la personne accueillie dans les 48h précédant son accueil ;
  • Une période de vigilance (sans isolement) de 7 jours est à respecter, avec surveillance deux fois par jour de la température et des symptômes et port d’un masque (ou visière longue à défaut) en présence d’un tiers, en plus des mesures barrières et de distanciation pour tous.

En fonction de la situation épidémiologique, les départements peuvent prévoir des mesures limitant ou suspendant les nouveaux accueils.

Dans les accueils familiaux au sein desquels il existe une transmission virale avérée, les nouveaux accueils sont suspendus.

Organisation des visites en accueil familial pendant le confinement

Les visites doivent être entourées de précautions particulières et organisées dans des conditions garantissant la protection de la santé de toutes les personnes concernées : visiteurs, personnes accueillies et membres de la famille de l’accueillant familial.

Il revient à l’accueillant familial d’apprécier s’il est en mesure d’organiser ces visites en toute sécurité au vu des préconisations. Si ce n’est pas le cas, la suspension des visites (hors personnels de santé) devra être maintenue. Des alternatives devront être proposées pour maintenir le lien entre la personne accueillie et ses proches.

  • les visites doivent être programmées à l’avance et organisées séparément.
  • La durée et le nombre de visiteurs simultanément est soumis à l’appréciation de l’accueillant familial
  • L’accueillant informe en amont les visiteurs sur les conditions de la rencontre et sur la nécessité de respecter les gestes barrière et les mesures de distanciation physique.
  • Les espaces extérieurs (jardin, terrasse, cour, parking) sont à privilégier pour la visite
  • Les visiteurs ne doivent pas entrer en contact avec les autres personnes partageant le foyer de l’accueillant familial.
  • Après la visite, les surfaces susceptibles d’avoir été touchées par les visiteurs seront nettoyées avec un désinfectant de surface

Les masques

Pour assurer leur protection et celle des personnes accueillies, les accueillants familiaux peuvent bénéficier gratuitement, toutes les 5 semaines, de 50 masques chirurgicaux par personne accueillie, fournis par l’Etat.Le port du masque grand public ne remplace ni les gestes barrière ni les règles de distanciation physique, qui doivent être appliqués en toutes circonstances. Il est une mesure complémentaire en ajoutant seulement une barrière physique lorsque vous êtes en contact avec d’autres personnes.

Lorsque le port du masque n’est pas possible (en raison par exemple d’un handicap ou d’une pathologie), des alternatives comme le port de la visière longue doivent être recherchées, en veillant à respecter les règles de distanciation physique.

Que faire si un membre du foyer présente des symptômes du COVID-19 ?

En cas de symptômes évocateurs (fièvre, toux, difficultés respiratoires, perte du goût ou de l’odorat), il est nécessaire de contacter le médecin traitant de la personne qui évaluera son état de santé et les actes à mener.
En cas de symptômes graves (en particulier détresse respiratoire), il convient d’appeler directement le SAMU.
Dans l’attente du diagnostic, la personne doit être isolée dans sa chambre et les mesures barrières et d’hygiène strictement respectées. Les visites des proches sont vivement déconseillées.

Que faire si un membre du foyer est diagnostiqué comme atteint du COVID-19 ?

L’isolement de la personne malade et le respect strict des mesures d’hygiène et des gestes barrières sont à appliquer.
La durée de l’isolement de la personne sera déterminée par le médecin.

Le conseil départemental, chargé du suivi social et médico-social des personnes accueillies, devra être régulièrement informé de la situation. Le diagnostic posé, les modalités de prise en charge de la ou des personnes malades, les mesures d’isolement mises en oeuvre ainsi que l’évolution de l’état de santé des personnes concernées devront ainsi être portées à sa connaissance.

Quelles sont les conséquences pour l’accueillant familial d’une hospitalisation d’un résident ?

Il convient d’appliquer les dispositions du contrat relatives aux modalités spécifiques de règlement en cas d’hospitalisation de la personne accueillie, dispositions définies par les parties à l’article 6-7 du contrat d’accueil.

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